Négligée, nonchalante, mal coiffée et loin de l’élégance du patinage, Tonya Harding est souvent considérée comme un vilain petit canard. Loin des codes et des stéréotypes de ce sport, elle affirme dans sa biographie, « The Tonya Tape », préférer le rock à la musique classique. Elle fait souvent l’objet de critique :« On me disait que j’étais grosse et que j’étais moche », explique-t-elle lors d’une interview avec le New York Times. Née à Portland le 12 novembre 1970, Tonya Harding est la fille d’Albert Gordon Harding et de Lavona Golden, une mère alcoolique qui bat sa fille tant physiquement qu’émotionnellement. Tonya débute le patinage artistique à l’âge de 3 ans sous les ordres de sa mère. Ainsi, elle subit durant son enfance de nombreux déménagements, parfois dans des mobile homes, avant l’âge de 11 ans. Très compétitive lorsqu’elle chausse ses patins, Tonya est la première patineuse américaine à réussir le triple axel en compétition.