Manon Dufour s’assoit confortablement sur le banc d’un vaste jardin parisien lumineux à côté d’une statue en pierre blanche.Se tenant face à moi, cette belle fille blonde, haute comme trois pommes, au visage doux et ovale tient à me raconter des moments marquants et joyeux de sa vie.

Pour ce rendez-vous, elle porte une veste bleue plutôt chic et sophistiquée qui se marie parfaitement à la couleur turquoise de ses yeux étincelants. Ainsi, elle accessoirise sa tenue avec une écharpe noire assortie à son pantalon. D’allure plutôt chouette et coquette, elle ne peux pas s’empêcher de toucher ses cheveux dorés, ondulés. Manon est une personne souriante, pétillante, toujours du côté de ceux qu’elle aime, timide au premier abord mais en fait très sociable et drôle. En attendant, avec ceux qu’elle a l’habitude de voir, elle est capable d’être très bavarde et maladroite sur les bords.

En effet, elle raconte sans-gêne une histoire surprenante, qui s’est passée à la patinoire, lieu de notre première rencontre, lorsqu’elle a accidentellement heurté son pied contre la lame de son patin: «j’ai fini l’orteil cassé et après ça j’ai pas pu patiner pendant deux semaines, mon pied était tout bleu».

« Les États-Unis c’est comme ma deuxième maison ».

Ce qu’elle préfère par dessus tout ? Voyager dans le monde entier, notamment aux États- Unis, un pays pour lequel elle a eu le coup de coeur direct il y a maintenant 10 ans: «J’avais 11ans quand je suis allée aux États Unis pour la première fois. Je suis partie à New York avec mes parents et ma soeur. J’ai beaucoup aimé ce voyage, c’était comme dans un film, tout paraissait immense et j’ai tout de suite eu un coup de coeur pour ce pays», explique-t-elle.

C’est sur le sol américain que ses meilleurs souvenirs sont nés comme l’incroyable visite du Monument Valley en Arizona, les vols en hélicoptère au dessus des monuments new-yorkais et du Grand Canyon, ses 19 ans en Californie, le jour où elle a patiné au sein du Rockfeller Center ou encore la fois où elle est rentrée à l’intérieur d’une limousine avant d’explorer pour la première fois Time Square et ses Billboards géants. Après avoir volé plus de 10 fois au dessus de l’océan Atlantique, Manon est habituée à l’ouverture d’esprit américaine où les habitants vénèrent le succès, sont fières de leur pays et agissent en gardant espoir. « Les gens sont cools et conservent une meilleure mentalité ».

Elle apprécie énormément la culture américaine et se voit même vivre la-bas si elle en a l’occasion, plus précisément à Los Angeles, qui est devenue sa ville préférée: «si j’en ai l’opportunité et les moyens, au fonds de moi, mon rêve a toujours été de vivre aux USA et d’être franco-américaine ». Toutefois, elle reste assez perplexe sur ce choix, car le coût de la vie et de l’immobilier restent assez chers, et l’interdiction de l’avortement dans certains États américains, lui font voir les choses autrement.

Pour autant, les États-Unis restent son pays préféré et elle le considère même comme sa deuxième maison.