L’Hôtel Drouot se situe 9 rue Drouot dans le neuvième arrondissement de Paris. Il contient 72 commissaire priseurs, 15 salles de vente aux enchères et fait au total plus de 1300 ventes par an. Tailleurs Christian Dior, bracelets Cartier ou encore lot d’objets d’art africain, les plus grands collectionneurs essayent d’y gagner des pièces remarquables.

Drouot est très bien organisé. Au rez-de-chaussée, se tient une borne d’achat et de consultation de catalogue ainsi que des salles d’expositions et de ventes de prestige. À l’étage, il y a sept salles de vente destinées aux ventes de bijoux et de vêtements. Et enfin au sous-sol, il y a sept salles réservées aux ventes de petits objets (timbres, cartes,…) ou ventes d’armes d’époque. Ce lieu d’exception est agréable, propre et bien ordonné. Les personnes visitant Drouot sont plutôt calmes et discrètes notamment lorsqu’elles lèvent leur main pour enchérir. Très peu de bruits dans les salles, ce qui donne l’impression qu’on rentre dans un musée.

Du luxe et du vintage à Drouot.  

Au féminin comme au masculin, à l’Hôtel Drouot, l’élégance n’a pas de prix, tout particulièrement pour acheter des sacs à main, des vêtements de haute couture ou encore des ceintures, lunettes de soleil,  chapeaux vintages. Retrouvez à Drouot les plus belles ventes aux enchères de mode et vintage à Paris.

Au premier étage, une petite salle rouge, est dédiée à la vente de pièces de luxe. On y trouve un peu partout dans la salle des robes et des sacs à main de créateurs comme par exemple le célèbre Birkin de chez Hermès en croco vert kaki, disposé dans une grande vitrine à l’entrée de la salle. Les vêtements mis aux enchères proviennent d’anciennes collections. Les grandes malles Louis Vuitton, les pièces vintages Gucci et la marinière phare de Jean-Paul Gaultier, sont présentées aux acheteurs pour les enchères. La salle de vente est très lumineuse, silencieuse, et concentre des personnes très attentives aux objets qui sont exposées. Certains regards hautains traversent la salle si vous vous faites trop remarquer. Dans cette salle, un commissaire-priseur s’occupe des ventes devant les acheteurs épatés, et ses assesseurs, eux, s’occupent des ventes par téléphone. Un grand homme brun, habillé d’un tablier noir, se contente de montrer les pièces de luxe mis en vente. En faisant soigneusement le tour de la salle, il montre une veste verte plutôt ample, avec un bavolet au dos, deux poches verticales et un graphisme noir de la marque Kenzo, mis en vente à 350 euros. Cette pièce iconique et vintage n’a malheureusement pas été achetée.

Des acheteurs conquis…

Des acheteurs n’hésitent surtout pas à dégoter des pièces très rares, portées auparavant par des personnalités publiques. C’est le cas de Claire, 28 ans. Elle est devenue l’heureuse propriétaire d’une robe moulante rose poudré Chanel. En plus d’être chic, cette robe a une histoire. Elle a été portée par Brigitte Bardot dans les années 1960 lors d’une interview. « Ça fait très longtemps que je n’ai pas mis un pied ici et je suis très contente de faire mon retour en dénichant cette belle robe que j’ai eu à 1600 euros. J’en suis très fière ».

Comme Claire, d’autres personnes se retrouveront très certainement les prochains jours de ventes, pour tenter à nouveau d’avoir entre leurs mains des objets précieux qu’ils souhaitent tous collectionner, pour leur plus grand plaisir.