PORTRAIT

Anatomie d’une icône : de Jeanne Damas à Paloma Picasso

Du restaurant tenu par ses parents au tournage de la nouvelle série Becoming Karl Lagerfeld en passant par la créa8on de Rouje… Jeanne Damas est véritablement l’icône parisienne qu’elle pense être.

Elle est la muse de toutes les Parisiennes. Oui, Jeanne Damas incarne ce type de femme à la perfection. Si charmante avec ses cheveux coiffés décoiffés, elle est une créature fantasmatique de la mode. Créatrice, businesswoman, influenceuse, actrice… La jeune femme de 32 ans est également souvent comparée à Jane Birkin : « Elle (Jane Birkin) l’a inventée ; aujourd’hui, Jeanne Damas la vend au grand public par l’intermédiaire de sa marque de vêtement, Rouje », révèle le QuoDdien.

Parisienne dans l’âme, Jeanne Damas est issue d’une famille profondément enracinée dans la capitale, avec des parents nés à Paris et un grand-père paternel ayant vécu à Belleville. Petite, elle passait son temps à se glisser entre les tables du Square Trousseau, dans le quartier d’Aligre, le restaurant tenu par ses parents et où de temps en temps se réunissaient des célébrités, notamment Madonna ainsi que Johnny Hallyday.

Observant les Parisiens manger, rire et refaire le monde, elle a peut-être trouvé l’inspiration pour Rouje en contemplant ces scènes de vie parisienne et en imaginant les histoires de chacun.

Rouje : de la rue Coq Héron à Broome Street
À l’âge de 14 ans, Jeanne Damas effectue sa semaine de stage d’observation chez Nathalie Dumeix, sa voisine, mais également créatrice de la rue Théophile Roussel. Pendant son adolescence, elle se passionne pour la photographie, tant derrière l’objectif que devant. Ensuite, elle devient tour à tour mannequin ainsi que créatrice pour diverses capsules. Puis, en 2016, Rouje voit le jour ! Ce bijou reflète le dressing idéal de Jeanne, qu’elle réinvente saison après saison. Elle affirme : « Avec Rouje, on voit la femme avant le vêtement ». En effet, les créations de la marque embellissent l’allure de toutes les silhouettes, permettant à chacune d’exprimer librement sa féminité.
La marque est d’abord basée rue Coq-Héron, puis rue du Mail, puis dans un grand immeuble de la rue Bachaumont. La succes story de Jeanne Damas traverse l’autre côté de l’océan Atlantique avec l’inauguration de sa première boutique new-yorkaise sur Broome Street, dans le quartier de Soho en automne dernier. Une ouverture vue comme une évidence de la part de la fondatrice, puisque Rouje est déjà une marque grandement appréciée des actrices américaines. Parmi elles, on compte Selena Gomez, Black Lively, Lily Collins ou encore Cate Blanchett. 

 

Jeanne Damas et le cinéma : une histoire de longue date
Si vous pensez que ses ouvertures de boutiques (notamment à Bordeaux) ainsi que le lancement de sa gamme de produits de maquillage pourraient épuiser la jeune mère de famille… Eh bien, détrompez-vous. Désormais, on la retrouve dans la peau de Paloma Picasso, créatrice de mode, femme d’affaires franco-espagnole, mais également fille de Pablo Picasso, dans la nouvelle série mode la plus attendue de l’année Becoming Karl Lagerfeld. Ici, tout ce qui la passionne est réuni en un seul projet : la mode, le cinéma et l’art. D’ailleurs, Jeanne Damas s’est vue jouer aux côtés d’un casting 5 étoiles avec Daniel Brühl, jouant le rôle de Karl Lagerfeld ou encore Théodore Pellerin, dans le rôle de Jacques de Bascher. On retrouve aussi Arnaud Valois en Yves Saint-Laurent et Alex Lutz en Pierre Bergé. 
Mais ce n’est pas la première fois que l’on remarque Jeanne Damas sur le grand écran. Après le lycée, elle intègre pendant trois ans une école de théâtre, l’atelier Blanche Salant à Paris, développant ainsi sa passion pour le cinéma. En 2017, elle s’associe à Guillaume Canet dans le film Rock n’ Roll. Dans la série Becoming Karl Lagerfeld, Jeanne Damas sort de sa zone de confort, car pour la première fois, elle joue un rôle principal. Les costumes, les maquillages ainsi que la coiffure l’ont aidée à se glisser naturellement dans la peau de Paloma Picasso. « Le style de Paloma Picasso est assez proche du mien », disait-elle. Et c’est réel ! Les femmes possèdent un point commun : le rouge à lèvres. « C’est vrai que cette bouche, c’est ma signature, et c’était la sienne aussi », confie Jeanne Damas sur le plateau du 11/13 info.
Le tournage de la série s’est déroulé à merveille, renforçant son désir de revivre ce genre d’expérience sans pour autant faire du cinéma son activité principale. « Le cinéma ne me quitte jamais vraiment, car il m’inspire toujours pour mes collections », conclut-elle.
 
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By ClemBodeau2023